Chaque samedi, nous partagerons quelques réflexions de nos anciens participants sur l’impact de leur visite à la crête de Vimy et d’autres sites de la Première Guerre mondiale.
Les gagnants du prix Beavebrook Vimy ont fait des recherches sur la vie d’un soldat canadien. Les noms de ces soldats canadiens sans tombeau, étaient inscrits sur le monument commémoratif de Vimy. Zoe McDaniel, récipient du prix en 2016, a fait des recherches sur le caporal Alexander John McDougall. Voici son histoire:

Crédit: La Fondation Vimy, 2016.
Alexander John, né le 10 août 1895 à West Lake Ainslie, en Nouvelle-Écosse, est le fils de John R McDougall et Annie MacLellan. Il parlait le gaélique et travaillait comme commis au magasin familial et n’était pas marié, vivant probablement encore chez ses parents.
Alex s’est enrôlé à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le 12 novembre 1915, à l’âge de 22 ans. Son unité est partie en mer le 12 octobre 1916 et il est arrivé à Liverpool huit jours plus tard. McDougall faisait partie du 85e Bataillon des Cape Breton Highlanders, qui sont probablement reconnus surtout pour leur capture de la colline 145 durant la bataille de la crête de Vimy. Alex a été tué au combat à l’âge de 22 ans le 12 avril 1917, soit le dernier jour de la bataille de la crête de Vimy. Il a été tué en essayant de prendre la colline 145, l’endroit où le Mémorial national du Canada à Vimy se trouve aujourd’hui. La cause officielle de sa mort n’est pas connue. Il est enterré au cimetière militaire La Chaudière à Vimy, en France, bien qu’il avait été, à l’origine, enterré au pied du Mémorial national du Canada à Vimy.
J’ai choisi de faire ma recherche sur Alex lors de mon application originale au prix BeaverBrook Vimy, soulignant les contributions de la communauté linguistique, puis j’ai continué ma recherche pour le projet Bringing the Boys Home (Ramener nos garçons au bercail). Je me suis d’abord senti connecté avec Alex parce qu’il venait de la même ville que moi, et il n’était pas beaucoup plus vieux que moi au moment de la Première Guerre mondiale. Le lien que j’ai partagé avec un soldat qui vivait à 10 minutes de chez moi et qui est mort il y a 100 ans me stupéfie. De pouvoir lui apporter quelque chose provenant de chez lui sur le lieu de son dernier repos était extrêmement important pour moi, puisque j’ai senti que cela nous procurait à tous deux un sentiment d’achèvement. Je pense à Alex tous les jours.